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 CENTRAFRIQUE

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MessageSujet: CENTRAFRIQUE   CENTRAFRIQUE Icon_minitimeVen Mai 08 2015, 12:03

P. SCHMITT
Directeur de l'UNC

Union Nationale des Combattants

UNC - 18, rue Vézelay - 75008 PARIS
01 53 89 04 12 ou 14

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Mes chers camarades,



En ces temps où le vent médiatique souffle dans tous les sens pour salir la réputation de l’armée française, il m’est apparu indispensable de vous diffuser ces trois documents :



1/ Le billet d'humeur du conseiller militaire du chef de l'état centrafricain, le général (2S) Beny ;

2/ Le point presse du Mindef par Pierre Bayle directeur de la DICOD ;

3/ Un extrait du blog du Père Christian Venard, aumônier militaire parachutiste : « Médias et armées - le coup de gueule ».

Cordialement.


--------------------------------------------------------------------------------



1/ Le billet d'humeur du conseiller militaire du chef de l'état centrafricain, le général (2S) Beny

Date: Sat, 2 May 2015 09:45:32 +0200

J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause. Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela.

Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis – par nature subjectif – sur certains points.

Des faits

Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où par la géographie des lieux plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).

Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc… tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints. Tout cela pour dire que savoir exactement qui était à tel endroit à telle période est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014. Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice). Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.

En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

Des interrogations

Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ? Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.

Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ? Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais…

Des avis

Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas ! aux abords de ce camp. Mais qui et quand ? Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas, que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps… C’est malheureusement possible. Nature humaine…



Admettons donc une réalité des faits allégués. Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper. Il faut certes frapper fort, mais surtout juste. Or quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ? Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ? Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue. En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.

Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24. C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.

Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire. Venir dans ce barnum faire une enquête façon « Les experts » avec combinaison blanche immaculée, pipettes et jolie tresses marquées « police » est une simple vue de l’esprit. Cela continue d’être, je le suppose, la difficulté de ceux en charge du dossier, juge comme gendarmes OPJ : quelle matérialité ? Quelles preuves ? Quelles traces ADN ?

Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ? Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »… Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point de vue militaire français de la fermer, surtout que rester discret ne veut absolument pas dire de rien faire, cette affaire me semble emblématique à ce sujet.

Au total

Près de 10 000 soldats français sont passés en RCA depuis décembre 2013.

14 à 16 seraient impliqués dans une affaire sordide par ailleurs immédiatement traitée par le commandement de SANGARIS, par l’Etat-major des armées et par la justice française dès qu’ils en ont eu vent.

Une fois les faits avérés et l’enquête terminée, s’il y a des coupables, nul doute que viendra le temps des sanctions qui seront judiciaires, mais aussi statutaires et disciplinaires pour ainsi punir à trois titres ces militaires, c’est à dire bien plus que ne le serait un civil. C’est ainsi.

14 à 16 salopards (encore potentiels) sur 10 000 hommes. Total 0,14 à 0,16% de comportements inadmissibles... C'est évidemment encore trop, mais :

· à rapprocher des milliers de vies centrafricaines sauvées par SANGARIS partout en RCA ;

· à rapprocher des 3 morts et 120 blessés de SANGARIS tombés pour ce faire ;

· à rapprocher de ce que vient de montrer l'Education Nationale qui semble simplement changer de classe ses pédophiles pourtant avérés...

Voilà ce que je voulais apporter à ceux qui me liront, pour les convaincre que cette triste affaire n’échappe pas à la règle de l’arbre qui cache, hélas ! souvent la forêt. En l’occurrence, ces 14 à 16 salopards, s’ils existent, auront pollué l’image des 10 000 autres dont l’action en RCA est unanimement reconnue comme ayant été des plus positives.

Vous pouvez, si vous le souhaitez, diffuser et retransmettre ce billet d'humeur...


> Général (2S) Philippe BENY
> Conseiller militaire du Chef d'Etat
> Bangui - RCA
> 00 236 72 67 26 98


--------------------------------------------------------------------------------



BFM TV

NON STOP – Le 30/04/2015 – 11:05:00

POINT PRESSE

Pierre BAYLE

Ok, bonjour, bienvenue à tous.

Avant de passer à l’agenda du ministre, je vais commencer par un point d’actualité qui vous intéresse tous. Certaines accusations véhiculées par la presse sur des faits qui auraient été commis en République centrafricaine.

Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le ministère de la Défense ont été saisis fin juillet 2014 par le Haut-commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU de témoignages d’enfants centrafricains accusant d’agression sexuelle des militaires français de l’opération Sangaris. Je passe à la parole du Colonel JARON qui va nous rappeler le déroulé de ce qui s’est passé ensuite. Mon Colonel.

Colonel Gilles JARON

Suite à cette information, le 29 juillet, le ministre de la Défense a immédiatement dénoncé les faits au Procureur de la République de Paris en application de l’article 40 du code de procédure pénale. Parallèlement le chef d’Etat-major des armées a diligenté une enquête de commandement. Vous comprendrez bien que depuis neuf mois la justice a donc été saisie de ces faits qui font état d’abus sexuels envers des enfants de la part de soldats français. Les armées n’ont pas rendu publics ces évènements, tout simplement parce que dès lors que la justice est saisie une prise de parole serait faire entrave à son travail. C’est pour ça que nous gardons le silence et que nous laissons le temps à la justice de dire ce qu’il en est réellement.

Bien évidemment si ces faits étaient avérés vous le savez ils vont totalement à l’encontre de nos valeurs, des valeurs portées par l’armée française, et très naturellement si ces faits étaient avérés, les sanctions les plus fermes seraient prononcées à l’égard des responsables.

Pierre BAYLE

J’ajoute en commentaire, vous savez d’une part que le ministre a décidé une indulgence zéro sur tout ce qui est HDV, harcèlement, discrimination, violences sexuelles, qu’il s’agisse du personnel de la Défense ou d’autres personnels, donc on l’a montré dans un certain nombre d’autres cas, l’indulgence zéro est le principe prioritaire du ministre. Par ailleurs je vous demande à tous une grande circonspection sur des accusations qui sont véhiculées ou amplifiées et parfois amalgamées avec des procès d’intention. Au hasard il y avait le titre d’un article du Guardian ce matin qui parlait de l’héritage empoisonné de la France en RCA. C’est quand même disproportionné, on en sait pas de quoi on parle. Il s’agit de revenir au fait. Donc sur ça le ministère s’est engagé à une transparence totale et nous travaillons avec la justice comme vient de l’expliquer le Colonel.

Pierre BAYLE

Je voudrais rappeler que sur le principe l’indulgence zéro veut bien dire que ce genre de fait n’est pas couvert, et vous avez eu récemment des cas d’enquête de commandement avec des sanctions très rapides, parfois même extrêmement rapides. On n’est pas en train de cacher des faits. On est en train de vérifier la réalité des faits. Donc on ne peut pas dire autre chose pour l’instant. Les listes de noms qui circulent, j’en sais rien, ça c’est des informations de presse, je n’ai pas vu le rapport en question, mais la justice est saisie et l’enquête de commandement aussi. Donc tant que les faits ne sont pas avérés on ne peut pas en dire davantage. Mais il n’y a aucune volonté de cacher quoi que ce soit.
> (...)

Intervenant

Monsieur BAYLE disait tout à l’heure qu’il peut aussi y avoir des manipulations, c’est une chose que vous envisagée ? Une campagne de presse contre la France ?

Pierre BAYLE

Non. Il peut y avoir des accusations qui sont déformées. C’est l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’homme. La position du ministère est très claire, nous sommes transparents, nous sommes prêts à coopérer avec la justice. La justice n’a pas demandé pour l’instant la déclassification du rapport de commandement, mais tous les rapports sont ouverts. Et donc nous travaillons d’autant plus avec la justice que c’est le ministère qui a envoyé la gendarmerie prévôtale dès que les faits ont été connus, donc les gendarmes prévôtaux ont été en RCA, ont enquêté, sont revenus, mais ils enquêtent bien entendu pas pour l’enquête de commandement, mais pour l’enquête de justice.

Intervenant

Puisque des prénoms et des surnoms étaient inscrits dans ce rapport de l’ONU, dont vous avez eu connaissance, est-ce que vous êtes allés plus loin qu’une enquête de commandement, c'est-à-dire une enquête jusqu’à aller chercher et interroger les personnels … ?

Pierre BAYLE

On ne peut pas aller beaucoup plus loin qu’une enquête de commandement. L'enquête de commandement va dans le détail. C’est une vraie enquête. Ce n‘est pas une enquête superficielle d’en haut, c’est une enquête sur le terrain.

Intervenant

Pourquoi maintenant de la part des puissances extérieures de notre pays et de la presse étrangère ? Merci.

Pierre BAYLE

Je crois qu’il y a une affaire interne à l’ONU. Un responsable qui a été sanctionnée pour avoir transmis… mais ça ça ne nous concerne pas, nous n’avons pas attendu maintenant pour être alertés. Nous avons été alertés en juillet 2014. En juillet de l’année dernière. Donc l’enquête de commandement et l’enquête judiciaire sont ouvertes depuis déjà juillet l’année dernière. Nous sommes au courant de ce rapport.

Intervenant

Ce que je voulais dire, pourquoi maintenant de la part de l’ONU ? C’est la question qu’on peut se poser légitimement. C’est tout c’est curieux que ça arrive d’un seul coup comme un cheveu sur la soupe.

Pierre BAYLE

Et puis souvenez vous aussi du contexte. On parle de l’année dernière, on parle de faits qui se seraient passés au printemps, au printemps l’aéroport de M’Poko était la base où s’était rassemblée une centaine de milliers de réfugiés. Il n’y avait pas d’Etat, il n’y avait pas de police, il n’y avait pas de justice, et il y avait plusieurs contingents qui essayaient de rétablir la situation, mais c’était totalement chaotique. Donc je veux dire à l’époque on parlait de morts, on parlait d’exactions, on parlait de violences ; certains d’entre vous avaient parlé d’une violence génocidaire avant l’intervention des troupes françaises. Donc souvenez-vous de tout ça, c’est pas du tout pour chercher des atténuantes ou quoi que ce soit, c’est sur la connaissance de la situation, qu’est-ce qui se passait ? On a quand même sauvé de la mort plusieurs centaines de milliers de personnes qui s’étaient réfugiés dans la base de l’aéroport, c’était une zone sécurisée.

Jean-Marc

Je suis arrivé en cours, ma question est peut-être obsolète, mais combien de temps a duré concrètement cette enquête et comment vous avez procédé sans rentrer dans le détail de ce que vous auriez pu trouver, c'est-à-dire c’es des entretiens de personnels, de chefs. Et puis une autre question pratique que tout le monde se pose surement, c’est comment concrètement aujourd’hui vous avez communiqué envers vos personnels qui sont déployés là bas, pour évidemment, leur faire j’imagine un rappel minimal à la loi ?

Pierre BAYLE

J’ajoute Jean-Marc que non seulement il y a indulgence zéro du commandant militaire et du ministre lui-même, mais parallèlement à ça nous faisons passer des messages aux soldats qui sont en opération qu’il n’y a pas de suspicion contre eux, qu’il n’y a pas de climat contre eux, et que notre tâche c’est de faire toute la transparence ne serait-ce que pour dissiper les malentendus. Si les faits ne sont pas avérés, je peux vous dire que ça se saura, et qu’on vous demandera d’y accorder la même importance.

Pierre Bayle

Directeur

Délégation à l'information et à la communication de la défense

01.44.42.50.01

pierre.bayle@dicod.defense.gouv.fr


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Médias et armées - coup de gueule –

Chers amis journalistes, de toutes petites semaines nous séparent du scandale avéré d'instituteurs pédophiles au sein de l'Education nationale. Les médias, c'est-à-dire vous, ont, avec beaucoup de soin et à juste titre, évité de jeter l'opprobre sur tout ce ministère et sur toute une profession. Or aujourd'hui, sur la base d'un dossier qui a "fuité" des instances onusiennes, les mêmes médias parlent presque tous d'un "scandale qui éclabousse l'image des armées". C'est injuste et insupportable. C'est un manque de déontologie et de professionnalisme. L'aumônier militaire, prêtre catholique engagé auprès de ses frères d'armes, s'insurge avec vigueur contre ce traitement à deux vitesses, et honteux quand on sait les sacrifices - y compris jusqu'à la mort - qu'acceptent nos militaires pour assurer la sécurité de notre pays.

Il n'existe qu'une alternative.

Soit ce que contient ce rapport est vrai. C'est alors gravissime et les "salopards" qui ont commis ces faits, militaires français ou étrangers, devront être poursuivis avec la plus extrême sévérité. Se posera ensuite, bien sûr, plus en profondeur, la question de la formation éthique de nos soldats. Cependant, tant que la justice de notre pays ou une justice internationale reconnue par lui, n'aura pas rendu son jugement, il est interdit de juger à la place de ces institutions et encore moins de rendre responsable tout un ministère, des éventuels agissements criminels de quelques-uns de ses membres. Il me semble que cela s'appelle la présomption d'innocence. Amis journalistes, les militaires y ont droit au même titre que tous les autres, politiques, instituteurs ou... journalistes ! Un peu de déontologie ne nuirait pas en la matière.

Soit ce rapport est erroné. Point n'est besoin d'être un grand spécialiste pour savoir, en premier lieu, que des témoignages d'enfants sur de tels crimes doivent toujours être étudiés avec beaucoup de soin, comme l'attestent les affaires d'Outreau ou Iacono. Par ailleurs, ce rapport de l'ONU qui "fuite", pourrait aussi être le fruit de manœuvres de désinformation, visant à discréditer l'action de l'armée française, donc de la France, en Afrique. Beaucoup d'acteurs sur place et à l'international y auraient intérêt actuellement... Il doit bien être possible d'enquêter, avant de lancer des anathèmes sur toute une armée et de prendre pour argent comptant un rapport onusien s'appuyant sur des ONG américaines ! De telles manipulations visant l’action extérieure de la France, ont été avérées dans un passé récent, dans les Balkans en particuliers.

Chers amis journalistes, prenez le temps avant de réagir de manière quasi pavlovienne dès qu'il s'agit de nos armée. Vos amalgames sont non seulement insultants, mais d'une rare gravité. Oseriez-vous dire à un enfant dont le père est mort, pour notre sécurité, au Mali ou en RCA ou en Afghanistan, qu'il faisait partie d'une institution composée de violeurs d'enfants ? Pouvez-vous traiter aussi mal les 7000 militaires français qui restent en permanence sur le terrain - sacrifiant leurs vies de familles - pour assurer la mission Sentinelle, en les assimilant à des violeurs d'enfants ? Enfin, pourriez-vous pousser votre sens de la responsabilité civique jusqu'à entrevoir les conséquences de "unes" trop rapides, sur nos armées, sur leur réputation, dans le contexte sécuritaire particulièrement dangereux que connaît notre pays ?

Si le mode de communication des armées mérite sans doute d'être amélioré, l'approche journalistique des questions de défense le nécessiterait tout autant. Déjà, dans mon livre Un prêtre à la guerre, j'avais noté l'étrange comportement des médias lors de l'affaire Merah. J'avais écrit ceci : "Cet épisode pose beaucoup de questions sur la manière dont le journalisme est pratiqué dans notre pays, sur son indépendance réelle et sur l'absence trop fréquente de déontologie au sein de cette profession". C'est avec regret que trois ans plus tard je reprends les mêmes mots.

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MessageSujet: Re: CENTRAFRIQUE   CENTRAFRIQUE Icon_minitimeVen Mai 08 2015, 17:05

Merci Guy , pour ce post très instructif

Oui , cette affaire , sent la CENTRAFRIQUE 1250425055 a plein nez

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

CENTRAFRIQUE 908920120 CENTRAFRIQUE Cocoye10 CENTRAFRIQUE 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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