Pour combler son retard dans la recuperation spatiale ,
La France va mettre sur orbite un avion sans ailes destiné
-a l'avenir- a récupérer nos cosmonautes a l'issue de leur
vol spatiaux: de la Haute technologie de coopération
Européenne
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rototype d’avion spatial européen, l’IXV fera sa ré-entrée dans l’atmosphère à 27.000 km/h - ESA–M. Pedoussaut, 20151 / 1
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Le tir aura lieu mercredi depuis Kourou. L’Europe entend prouver qu’elle maîtrise le retour dans l’atmosphère.
Cent minutes. C’est le temps que durera la mission de l’ Intermediate eXperimental Vehicule (IXV), le prototype d’avion spatial européen à 150 millions d’euros que propulsera mercredi dans les airs la fusée Vega tirée depuis Kourou en Guyane. Cent minutes clef pour l’avenir de l’Europe de l’espace. Car si l’Agence spatiale européenne est à la pointe des technologies et de l’expertise pour tout ce qui concerne la mise en orbite de satellites ou (comme l’a prouvé le succès des cargos ATV) les amarrages dans l’espace, il n’en va pas de même pour une autre opération cruciale de tout vol spatial : la « ré-entrée » dans l’atmosphère. Sur ce terrain, ce sont les Russes avec leurs capsules Soyouz, et les Américains avec le module Dragon de SpaceX, qui dominent. Rattraper ce retard et permettre à l’Europe de revenir dans la course, c’est tout l’enjeu du tir qui aura lieu ce mercredi après-midi à 14h précises (heure de Paris).
« C’est la première fois que l’Europe va lancer un aéronef à fuselage porteur », explique l’Italien Roberto Provera, responsable du programme IXV chez Thales Alenia Space. Truffé de capteurs, cet avion sans ailes se séparera de la fusée 18 minutes après le tir puis montera jusqu’à atteindre une altitude de 420 km (plus haute que celle de la Station spatiale internationale) avant de commencer sa descente en chute libre vers le Pacifique.
Mais la partie critique de la mission ne viendra qu’après cette phase balistique, quand le fuselage de l’IXV commencera de fendre les couches supérieures de l’atmosphère terrestre à la vitesse de 27.000 km/h. Cette phase de retour, qui commencera 64 mn après le tir et durera une vingtaine de minutes, verra le bouclier thermique du vaisseau s’échauffer jusqu’à atteindre la température de 1.700°C. Si tout se passe bien, l’IXV finira son vol, après déploiement des parachutes, dans les eaux du Pacifique où des ballons géants le maintiendront à flots.
Un succès de ce tir permettra de l’Europe de passer à la prochaine étape du programme, qui prévoit le développement d’un nouveau prototype plus sophistiqué que celui-ci, et peut-être doté d’ailes à l’image des anciennes navettes américaines.
Yann Verdo Les Echos
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Mar Fév 10 2015, 18:01
mais , nous ferions mieux de nous occuper des Fous de Dieu sur Terre , que d'envoyer des Hommes dans des stations spatiales ( pour le moment)
