Directive de Hitler visant à exécuter les commandos Depuis longtemps nos ennemis se servent de méthodes de guerre contraires aux Conventions Internationales, particulièrement notoires est la conduite brutale et perfide des dénommés « commandos » qui, et ceci est formellement établi, sont en partie recrutés dans les rangs d’anciens criminels libérés dans les pays ennemis.
D’après les documents capturés, il ressort qu’ils reçoivent des ordres non seulement d’enchaîner leurs prisonniers sans défense, aussitôt qu’ils jugent que ces prisonniers deviennent une entrave ou peuvent être, dans l’un ou l’autre cas, un objet d’embarrassement .
Pour finir, des ordres ont été trouvés qui montrent qu’en principe le massacre de prisonniers a été établi.
Pour cette raison il a été déjà été ordonné un addendum du rapport des Forces Armées (ordre de routine) du 7 octobre 1942, que dorénavant l’Allemagne aurait recours aux mêmes traitement envers les troupes britanniques de sabotage et leurs complices, c’est à dire qu’elles seront massacrées sans pitié par les Allemands dans les combats partout où elles seront rencontrées
En conséquence, j’ordonne, à partir de cette date, j’ordonne que tous les ennemis contactées par les troupes allemandes durant des expéditions dites de commandos, tant en Europe qu’en Afrique, qu’ils soient en uniforme réguliers de soldat ou qu’ils soient des agents des saboteurs, armés ou non, soient exterminés jusqu’aux derniers, au combat comme à la poursuite.
Il importe peu qu’ils soient débarqués d’un navire ou qu’ils soient amenés par avions ou parachutés ; même si ces gredins, une fois repérés, décidaient de se constituer prisonniers en matière de principe, toute pitié devra leur être refusée.
Dans tous et chaque cas de cette sorte, un rapport détaillé devra être fait au Quartier Général Souverain afin qu’il puisse être promulgué dans les ordres quotidiens des armées.
Si des individus faisant partie des commandos et employés comme agents secrets, saboteurs, etc. tombent entre les mains de la Wehrmacht, de n’importe quelle autre façon, c’est à dire par arrestations de police dans tout le territoire occupé par nous, ils seront immédiatement délivrés aux services de sécurité (Sicherheiterdienst) ; toute détention de prisonniers de cet acabit par des gardiens militaires, c’est à dire se trouvant dans des camps de prisonniers de guerre, même à titre temporaire, est strictement défendue.
Cet ordre n’est pas applicable s’il s’agit du traitement de soldats ennemis capturés ou qui se rendent au cours de batailles normales (attaques sur une grande échelle ou opérations importantes de débarquement par mer ou par air).
Cet ordre ne concerne pas non plus le personnel ennemi qui cherche à sauver sa vie après une bataille navale, ou qui atterrit par parachute après un combat aérien, et qui tomberait entre nos mains.
Pour la non-exécution de cet ordre, j’engagerai la responsabilité personnelle de tout commandant ou officier et ordonnerai sa comparution devant un conseil de guerre pour rendre compte : soit de la négligence qu’il aurait montrée en pareil cas dans l’accomplissement de ses devoirs en ne donnant pas les ordres nécessaires à la troupe sous son commandement, ou de la raison de la non-exécution des ordres indiqués plus haut.
Signé A.HITLER.