Jacques BRANET (photo prise en octobre 1944)Jacques Branet est né le 1er janvier 1915 à Paris.
Elève officier de réserve sorti de Saumur ; Aspirant en 1938.
Participe à la Campagne de France (mai – juin 1940) à la tête d’un peloton du 8ème Régiment de Dragons (à cheval).
Fait prisonnier le 23 mai 1940, interné en Allemagne. S’évade en mars 1941, puis de nouveau interné trois mois en U.R.S.S. comme espion (il change de statut à partir de l’offensive allemande, à l’Est, en juin 1941 qui joue en faveur des prisonniers français).
Il rejoint l’Angleterre, avec 185 autres camarades (dont les capitaines Billotte et de Boissieu), et s’engage dans les Forces Françaises Libres en septembre 1941.
Il constitue à Camberley (près de Londres) la 3ème Compagnie de Chars de Combat des F.F.L. Cette Compagnie est rassemblée aux deux autres déjà créées au sein des F.F.L. pour former le 501ème Régiment de Chars de Combat de la 2ème D.B. (Maroc – été 1943).
Le capitaine Branet devient Commandant du 3ème Escadron du 501ème Régiment de Chars de Combat de la 2ème D.B. Après un passage par l’Angleterre, il débarque en France (près de Saint-Martin-de-Varreville) le 2 août 1944. C’est le début de la Campagne de Normandie.
Le 12 août 1944 au soir, le détachement Branet libère Francheville au terme d’un « raid » exceptionnel qui lui permet de détruire de nombreux véhicules et de faire près de 300 prisonniers. Jacques Branet n’a alors que 29 ans.
Combattant d’une ardeur exceptionnelle et meneur d’hommes exemplaire, il est plusieurs fois blessé lors de la Campagne de France (notamment à Paris et dans les Vosges) avant de terminer la guerre en Allemagne.
Jacques Branet a été fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle (décret du 13 juillet 1945).
En 1945, le commandant Branet reste dans l’armée. Reçu à l’école de Guerre, il sert notamment en Algérie au Gouvernement Général et à la tête des 5ème et 6ème Spahis algériens, et en métropole, au cabinet militaire puis à l’état-major particulier du général de Gaulle.
Cruellement éprouvé physiquement, il doit, à cinquante ans, renoncer à sa carrière militaire.
Il décède à Paris le 4 février 1969.Titulaire de neuf citations, dont quatre à l’ordre de l’Armée, Compagnon de la Libération, le général Branet était Commandeur de la Légion d’Honneur.
Lors de la Campagne de Normandie (près de Carrouges).
De gauche à droite : le sous-lieutenant Jacques Herry, le capitaine Jacques Branet et un officier anglais.Sources : http://vivelaresistance.unblog.fr/