Béret amarante avec l'aigle de la république Syrienne, pull-over de l'armée britanique, pantalon de treillis camouflé, (copié sur l'armée Pakistanaise)
Armement : AK 47 à crosse repliable et PA CZ 75 calibre 9 mm, de fabrication Tchécoslovaque.
C’est en 1958, que Damas décide de former une compagnie para qui prendra la taille d’un bataillon, une année plus tard. Celle-ci est aussitôt envoyée en Egypte, afin de former l’un des éléments de la très symbolique brigade Egypto-Syrienne. Avec la dislocation de la République Arabe Unie, unissant les deux pays, les paras Syriens retournent dans leur pays en 1960, et vont servir d’ossature à la création de plusieurs bataillons commandos, largement armés et conseillés par les Soviétique, vont rapidement, adopter les méthodes de l’Armée Rouge, à savoir être employé en nombre important comme Troupes de Choc, contrairement aux petites équipes occidentales.
Durant les années soixante, les paras Syriens vont effectuer de nombreuses incursion en territoire Israélien et monter de fréquentes embuscades au lance-roquettes contre les convois routiers. Curieusement en sommeil pendant la Guerre des Six Jours, les unités paras vont réapparaître pendant la Guerre du Kippour, où une unité mixte, comprenant des éléments du 82ème Bataillon Para et du 1er Groupe Commando, va s’emparer, de haute lutte, du Mont Hermont sur le Golan. Elle ne sera délogée par les paras de l’Etat Hébreu, qu’après plusieurs jours de combats. Peu de temps après ce conflit, l’armée est réorganisée. Cela n’empêche pas les Commandos Syriens de continuer à combattre sur les pentes du Golan, contre leurs homologues de Tsahal. A partir de 1976, la Syrie intervient au Liban et les Commandos de Damas changent d’adversaire, ils affrontent à présent les forces Palestiniennes à Chtura.
Quelques années plus tard en 1980, le bataillon Para voit ses effectifs augmenter de façon significative et devient Brigade Parachutiste. Dans le même temps les Commandos, appelés Forces Spéciales (Al Wahdat al-Khassa), vont former plus de trente bataillon, dont dix stationnent en permanence au Liban, regroupés au sein de la nouvelle Brigade des Forces Spéciales. Les Paras-Commandos sont continuellement sur la brèche. En Février 1982, un bataillon para intervient, au sein d’une force de 17000 hommes pour réduire la ville d’Hama, en Syrie. Dix jours de combats seront nécessaires pour venir à bout de la citée contrôlée par les Frères Islamiques et 25000 habitants seront tués !
L’Armée Israélienne envahit le pays du Cèdre en Juin de la même année. Les Commandos Syriens sont envoyé à Jessine pour aider la 1ère Division Blindée à retraiter. Grâce à une série d’embuscade, ils réussiront à ralentir sensiblement les colonnes de Tsahal. Peu de temps après, un bataillon para, réussi à stopper pendant plusieurs jours l’attaque Israélienne à Ein-Zakhiata, dans les montagnes du Chouf.
La Syrie dispose actuellement d’une dizaine de Bataillons paras et d’une vingtaine de Bataillons Commandos, regroupés au sein de la Division des Forces Spéciales. En majorité composée d’engagés volontaires, celle-ci est entièrement dévouée au président ASSAD et ses membres sont tous comme lui, d’origine Alaouite. A noter qu’ASSAD dispose aussi d’une garde prétorienne appelée « Saraya ad Difa » (les défenseurs du régime), elle aussi très bien entraînée et officieusement commandée par son frère.
Brevet de base actuel
Brevet des années 60 - varinate du brevet de base
Une autre variante
Brevet de première classe - Variante du premier brevet
Brevet d'instructeur Variante du premier brevet
variante du brevet de première classe
Insigne de bras des unités paras et insignes des unités commandos